
Un pêcheur sous-marin cherchant à optimiser ses plongées s'équipera en outre de palmes, d'une combinaison isotherme, d'un lest (ceinture de plombs, baudrier, plombs de cheville), d'un couteau ou une dague, et d'une bouée avec un pavillon de plongée pour signaler sa présence. Un accroche-poisson et un moulinet pour résister aux grosses prises viennent compléter l'équipement type d'une pratique de loisir.
Dans certaines conditions un équipement spécifique peut être employé. Pour rejoindre un lieu de chasse éloigné du bord (et transporter plus de matériel), le pratiquant peut utiliser un bateau à moteur (un canot pneumatique par exemple), une embarcation à propulsion humaine (kayak de mer) ou une planche de chasse.
Une lampe torche étanche permet de pratiquer la nuit ou d'explorer plus efficacement les anfractuosités rocheuses ; son emploi est interdit dans de nombreux pays, comme la chasse sous marine de nuit en général. Un baliseur (bobino en italien), petit lest relié à un flotteur, permet de marquer un trou ou un emplacement profond.
On peut également utiliser une gueuse, c'est-à-dire un poids que l'on tient à la main pour descendre et que l'on aura préalablement accroché à un fil relié à la surface, laquelle est larguée une fois la descente terminée.
Une montre (avec chronométré et profondimétre) ou un ordinateur de plongée, permet de vérifier le temps de plongée et la profondeur.
Pour la chasse des grands poissons pélagiques (thon, espadon...), un leurre brillant (baron) permet d'attirer le poisson.
Selon les réglementations, l'usage d'un scaphandre (autonome ou narguilé) améliore les capacités de plongée. Un propulseur de plongée facilite le repérage ou le déplacement de chasse en profondeur.